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Critique du zèle. Fidélités et radicalités confessionnelles (France, XVIe-XVIIIe siècle)

Sous la direction de Chrystel Bernat et Frédéric Gabriel

Présentation

Le zèle fait partie de ces notions omniprésentes tant dans les sources des XVIe-XVIIIe siècles que dans le vocable des chercheurs, sans pourtant avoir suscité d’enquête tant l’aspect a priori signifiant de ce terme semble acquis. Ce consensus herméneutique dissimule un vide interprétatif qui se traduit par un usage indifférencié du terme, relégué à une ardeur religieuse indistincte. L’étude s’empare de ce terme en apparence univoque pour en explorer la plasticité sémantique. Matrice rhétorique et didactique des ouvrages de piété modernes, le zèle est examiné dans ses fondements théologico-politiques et ses usages littéraires (théorique, polémique et apologétique) qui interrogent tant la désignation que le sens de la ferveur des hommes. Ce volume est une façon d’appréhender l’expression de la dévotion et d’en considérer les intensités revendiquées à travers l’exploration d’un « lieu terminologique » problématique qui, placé sous tension théologique, relève de l’aspiration et du modèle de spiritualité, tout aussi régulateur et volontiers normatif que mouvant et transgressif. Présent au cœur de l’histoire de la pensée et des pratiques chrétiennes, quel est au juste le statut du zèle dans le régime de croyance de l’âge classique ? C’est à la fois la polysémie, la diversité des situations d’énonciation, le rôle et les qualités prêtées au zèle en diverses composantes du christianisme – catholicisme, protestantisme, jansénisme – qui sont ici évalués. Centrée sur une notion par essence distante de la tempérance, l’enquête investit un idéal de foi qui pose la question de la juste intensité d’amour et de la droite déférence à Dieu.

Voir en ligne : Lien vers le site de l’éditeur

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