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Responsable : Sébastien Maronne
Sébastien Maronne, qui a obtenu une année de post-doctorat en 2007-2008 au CERHAC, y a entrepris avec l’aide du Centre l’édition des œuvres du mathématicien Chauveau, membre du groupe de Mersenne, et auteur de traités relatifs aux trois orientations majeures des mathématiques classiques : les coniques, les indivisibles et l’algèbre. Cette diversité d’intérêts rend le personnage très singificatif des orientations de l’académie Mersenne. Les photographies des manuscrits ont été financées par le CERHAC, avec (...)
Édité par Tristan Dagron
Henry More, L’immortalité de l’âme, démontrée autant qu’il est possible par les conaissances naturelles et par la lumière de a raison . Traduit de l’anglais de Monsieur Henry More, docteur en théologie par Monsieur P. Briot (Ms Hanovre, Archives Leibniz IV, 320) [Original : H. More, The immortality of the soul, Londres, 1659], à paraître chez Vrin, « Textes philosophiques ».
Édité par Jean-Pierre Lavandier
Découvertes dans un fonds privé du Tyrol, ces lettres s’étendant de 1765 à 1776 constituent un témoignage poignant des activités aussi bien personnelles que politiques de l’Impératrice. On trouve dans ce fonds quelques lettres de l’empereur Joseph II, assez évocatrice de la personnalité de l’Empereur et aussi quelques lettres de sa soeur, abbesse à Prague. Toutes ces missives sont rédigées en français, à l’exception de certaines en allemand pour les besoins du service ou par manque de connaissance de (...)
Responsable : Emmanuèle Lesne-Jaffro
Édition critique des Mémoires de Brienne le jeune, sur le manuscrit autographe de la Bibliothèque Nationale et de la Bibliothèque Municipale d’Auxerre. Destiné à une carrière diplomatique, Brienne était lié au milieu janséniste (on lui attribue une Histoire secrète du jansénisme), séjourna à l’Oratoire, et connut une disgrâce qui fonde son écriture. Ses Mémoires illustrent une étape essentielle dans l’évolution du genre vers l’autobiographie et fournissent une autre histoire du règne de Louis XIV. (...)
Responsable : Emmanuel Naya
Ce texte, qui est le premier à introduire Sextus Empiricus à la Renaissance, est au cœur de la redécouverte du scepticisme par les milieux évangéliques français. Une édition critique permettrait de redécouvrir un des piliers de la tradition pyrrhonienne à la Renaissance, et le principal vecteur sextusien sur la première moitié du XVIe siècle. Ce serait là une contribution majeure à la redécouverte du neveu du grand Pic de la Mirandole, récemment éclairée par une traduction du De imaginatione (Ch. Bourriau, (...)
Édité par Antony McKenna
Ce manuscrit inconnu retrace dans le détail les “Négociations en Cour de Rome sur la grande affaire du Jansénisme” entre 1640 et 1667, sous les Papes Urbain VIII, Innocent X et Alexandre VII. Une des sources principales de notre texte est constituée par les correspondances conservées aux Affaires étrangères ; par ailleurs, l’auteur exploite certainement les mémoires manuscrits de l’abbé Laborde, ancien économe de François-Etienne de Caulet, évêque de Pamiers, au centre de l’affaire de la Régale. Le (...)
Responsables : Michèle Clément et Emmanuel Naya
Source sceptique majeure pour certains, paradoxe réinvestissant un anti-intellectualisme biblique pour d’autres, ce texte est une des entreprises de déconstruction des savoirs les plus radicales de la Renaissance. Principalement vulgarisé par une traduction tardive et fidèle donnée par un Réformé, il est parfaitement emblématique du milieu évangélique définissant un « entre-deux confessionnel » critique vis-à-vis de l’Église romaine, mais soucieux de l’unité de l’Église catholique. Source décisive (...)
Responsable : Tristan vigliano
Le De disciplinis est un important traité sur les savoirs et les enseignements, publié en 1531 par l’humaniste et évangélique espagnol Juan Luis Vives. Cet ami et disciple d’Érasme, né vers 1492 et mort en 1540, nous est connu pour ses travaux d’éditeur, de philosophe, de moraliste, mais aussi de pédagogue : son œuvre est entièrement composée en latin. Elle eut sur la Renaissance, et jusqu’au XVIIe siècle, une influence considérable : la lettre de Gargantua paraît (...)