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Montesquieu, Mes pensées

Textes choisis, établis, présentés et annotés par Catherine Volpilhac-Auger

Présentation

Jeter des idées sur le papier et les voir aller leur chemin en toute liberté fait partie des intentions proclamées d’emblée par l’auteur : « Ce sont des idées que je n’ai point approfondies et que je garde pour y penser dans l’occasion. » Mais « Mes pensées », pour Montesquieu, ce sont aussi celles qui permettent de garder en réserve, ou par devers soi, une formule définitive, un jugement aussi méchant que brillant, une maxime dont on se demande si, à force d’être banale, elle ne serait pas étonnamment profonde. Alors qu’un autre recueil de Montesquieu, le Spicilège, est surtout tourné vers l’histoire et constitue un réservoir documentaire, Mes pensées révèlent bien davantage un esprit en action. On y trouvera notamment un chapitre entier échappé de L’Esprit des lois, et les restes d’un ouvrage qui a été dépecé pour en alimenter un autre. Tous les thèmes chers à Montesquieu sont présents, notamment un long développement sur la théorie du pouvoir.

L’originalité profonde de ce recueil, c’est que Montesquieu s’est bien gardé de vouloir apparaître comme le La Rochefoucauld du XVIIIe siècle : pour lui, toute idée n’est pas bonne à être publiée, et ne mérite peut-être pas de l’être. Mais l’écriture est le plus sérieux des jeux. Montesquieu s’y est adonné dans Mes pensées sans nous indiquer aussi clairement que dans les Lettres persanes ou L’Esprit des lois quelles en étaient les règles, ou plutôt en les faisant changer à chaque nouvel article.

Voir en ligne : Consulter le site de l’éditeur