Des voix dans l’histoire
Études réunies et présentées par Catherine Volpilhac-Auger et Laurence Guellec
Résumé
Du XVIIe au XIXe siècle, l’histoire est à l’égal de la tragédie, le genre noble par excellence. Les historiens sont conscients que la vérité historique ne peut s’imposer que si elle trouve une expression à sa mesure, une expression qui doit sonner juste. Cet ouvrage interroge les choix d’écriture : les grands traités du XVIIe siècle (La Mothe Le Vayer, Rapin), les harangues, les biographies, les histoires de Saint-Simon, La Harpe, Balzac, Tocqueville ou Michelet rappellent combien l’histoire avait alors à voir avec la littérature.
Sommaire
- Avant-propos. Par Catherine Volpilhac-Auger
- La parole et ses représentations dans le récits historique (XVIIe-XIXe siècles). Par Catherine Volphilac-Auger
- La parole sous surveillance : théorie et pratique de l’énonciation historique au XVIIe siècle. Par Michèle Rosellini
- Parler au peuple, parler au roi : la question des harangues (XVIIe-XVIIIe siècles). Par Catherine Volpilhac-Auger
- Écriture et parole dans les Mémoires du duc de Saint-Simon. Par Marc Hersant
- Paroles confondantes : l’exemple de la Vie Privée du maréchal de Richelieu . Par Olivier Ferret
- La Harpe ou « La voix dans l’histoire » : la dénonciation de la tribune dans Du fanatisme dans la langue révolutionnaire . Par Anouchka Vasak
- La parole des rois de France dans la Comédie humaine . Par Patricia Baudouin
- Parole publique et pensées secrètes, les problématiques de l’expression dans les Souvenirs de Tocqueville. Par Laurence Guellec
- Parole et vulgarisation chez les historiens du XIXe siècle : l’exemple de Michelet. Par Sarah Mombert
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