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Vauvenargues ou le séditieux. Entre Pascal et Spinoza, une philosophie pour la seconde nature

Laurent Bove

4e de couverture

Vauvenargues est un météore qui a traversé le ciel de la philosophie de façon quasi anonyme et dont la trace a été particulièrement trahie puis perdue. Ce livre reconstruit le sens d’une œuvre de laquelle Nietzsche écrit qu’elle est celle d’un penseur aux idées véritables. Vauvenargues est, en effet, un philosophe dont les idées radicales ont été forcloses. Et la seule œuvre publiée de son vivant, Introduction à la connaissance de l’esprit humain, ne pouvait être véritablement comprise que selon ses prémisses « spinozistes » qui avaient été dissimulées, par l’auteur lui-même, comme elles ont été, ensuite, refoulées et ignorées dans l’histoire de la réception.

Vauvenargues développe, en son temps, contre son temps et pour un temps à-venir, une profonde réflexion philosophique sur l’affirmation de la puissance singulière – en butte à la raison mortifère des théologiens et des faux philosophes – et l’unité dynamique et inventive des passions et de la raison. Son œuvre se présente comme le diagnostic d’une époque et aussi le creuset d’une pensée de l’avenir qui se démarque des grandes options philosophiques et politiques de la modernité. Ainsi, Vauvenargues traverse-t-il le machiavélisme français pour retrouver un fil plus authentiquement machiavélien, celui du prince « populaire et accessible » dont l’âme est capable de « se multiplier pour suffire à tout ». Un fil politiquement révolutionnaire quand Vauvenargues développe l’idée d’une richesse constituante de la diversité des désirs, des vertus et des talents, qui ont déserté la Cour pour se réfugier dans la « compagnie séditieuse » des exclus.

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