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Век Просвещения = Le siècle des Lumières. вып. 4, Наследие Античности = L’héritage de l’Antiquité dans la culture européenne du XVIIIe siècle

Sous la direction de Sergey Karp et Catherine Volpilhac-Auger

Avec le soutien de l’UMR 5037 (Cerphi)

Colloque organisé par le Centre d’études du XVIIIe siècle de l’Institut d’histoire universelle de l’Académie des sciences de Russie, par la Commission d’étude de la culture des Lumières du Conseil scientifique « Histoire de la culture mondiale » de cette même Académie, par le musée Ostankino, par la Société russe d’études du XVIIIe siècle, par l’Institut historique allemand à Moscou, par le Centre franco-russe de recherches en sciences humaines et sociales à Moscou, par l’Institut d’histoire de la pensée classique (UMR 5037), et avec le soutien des ambassades de la République Française et du Royaume des Pays-Bas en Russie.

Au siècle des Lumières, l’Europe occidentale revendique des ancêtres antiques conformes à l’image qu’elle se fait d’elle-même. Dans cette Antiquité, presque exclusivement grecque et romaine, et souvent réduite à une esquisse d’Athènes ou de Sparte, à une Rome républicaine ou augustéenne, elle trouve une matière inépuisable d’inspiration. Elle multiplie les signes d’allégeance, qui sont des moyens d’affirmer sa légitimité ; dans le domaine de la philosophie, de l’esthétique, de la morale, de la politique – en fournissant des références communes dans plusieurs domaines, l’Antiquité peut même tenir lieu de ferment d’unité en un siècle qui s’ouvre par les traités d’Utrecht et s’achève par la Révolution française.
La souplesse du modèle antique, sa capacité à répondre aux aspirations successives voire contradictoires de ceux qui l’admirent, autorisent à voir en lui le socle d’une Europe qui s’élargit au nord et à l’est, qui se diversifie et s’amplifie mais qui grâce à lui conserve son identité et son unité, et reste ouverte à tous les possibilités, car ce même modèle lui permet de les intégrer d’avance.
Or, penser l’Antiquité au siècle des Lumières, c’est aussi s’interroger sur la circulation des connaissances à tous les niveaux, savants ou amateurs. C’est aussi fixer le regard sur les passages et sur les passeurs de ces connaissances. C’est également étudier la variété des approches de l’héritage antique commun dans des aires culturelles différentes, et essayer de comprendre comment s’articulaient passé, présent et avenir dans ces sociétés du XVIIIe siècle, si diverses.
Tel est l’axe commun des articles présentés (en anglais, en français ou en russe, avec des résumés en français ou en russe) dans le n° 4 du Siècle des Lumières, publié sous la direction de Catherine Volpilhac-Auger (ENS-Lyon) et Serguei Karp (Institut d’histoire universelle, Moscou).

Sommaire

INTRODUCTION

  • Catherine Volpilhac-Auger (ENS de Lyon), L’Antiquité : un monde à part ? (en russe).

LE DESTIN DES TEXTES CLASSIQUES

  • Boris Fonkitch (Institut d’histoire universelle, Moscou), La littérature antique dans les inventaires et les catalogues des manuscrits grecs de la Bibliothèque du Synode (du Patriarche) et de la Bibliothèque de l’Imprimerie du Synode, XVIIIe – XIXe siècles (en russe, résume en français).
  • Galina Tiourina (Université Saint-Tikhon, Moscou), Le manuscrit « moscovite » de l’Iliade à la bibliothèque de l’université de Leyde (en russe, résumé en français).

CONNAISSANCES

  • Pierre Briant (Collège de France, Paris), Des Scythes aux Tartares, et d’Alexandre de Macédoine à Pierre de Russie. L’histoire de l’Europe au passé et au présent (en français, résumé en russe).
  • Catherine Volpilhac-Auger (ENS de Lyon), L’Afrique antique vue du XVIIIe siècle : Montesquieu et le Périple d’Hannon (en français, résumé en russe).
  • David Celetti (Université de Padoue), L’héritage classique dans la pensée et la pratique agronomiques du XVIIIe siècle (en français, résumé en russe).

ART ET SOCIÉTÉ

  • Anna Korndorf (Institut d’histoire de l’art, Moscou), La face sombre des Lumières. La tradition antique et les sujets infernaux de la scénographie du XVIIIe siècle (en russe, résumé en anglais).
  • Sergueï Androssov (Musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg), L’art plastique de l’Antiquité et les sculpteurs vivant à Rome dans la seconde moitié du XVIIIe siècle (en russe, résumé en anglais).
  • Sabine Panzram (Université de Hamburg), The Rediscovery of Herculaneum and Pompei : Carlos III and Winckelmann - a Rey Arqueólogo and a Polemical Intellectual, Fighting just because of… ? (en anglais, résumé en russe).
  • Galina Kosmolinskaïa (Centre de recherche sur l’histoire de la culture du livre, Éditions Naouka, Moscou), Qu’est-ce que le lecteur russe du XVIIIe siècle savait des fouilles archéologiques d’Herculanum ? (en russe, résumé en anglais).
  • Martin Dönike (Université Humboldt, Berlin), A la recherche du missing link : Goethe, the Russian Holy Pictures and the Discovery of Byzantine Art as a Link between Antiquity and the Modern Age (en anglais, résumé en russe).
  • Sergueï Karp (Institut d’histoire universelle, Moscou), Quand Catherine II achetait la collection des pierres gravées du duc d’Orléans : quelques précisions (en russe, résumé en français).

POLITIQUE

  • Sven Günther (Université Gutenberg, Mainz), Between Imperium and Libertas : Understanding, Utilization and Diversity of Interpretation of Roman Power and Moral Concepts in European Medals and Seals in the 18th Century (en anglais, résumé en russe).
  • Koen Stapelbroek (Université Erasmus, Rotterdam), Antiquity and the Challenges of Modernity : the Political Thought of Ferdinando Galiani Reconsidered (en anglais, résumé en russe).
  • Wyger Velema (Université d’Amsterdam), Classical Antiquity Contested : the Dutch Eighteenth Century and Ancient Politics (en anglais, résumé en russe).

PHILOSOPHIE

  • Nadejda Plavinskaya (Institut d’histoire universelle, Moscou), La sculpture antique au prisme de la philosophie : l’abbé Guasco et son traité De l’usage des statues chez les anciens (en russe, résumé en français).
  • Pierre-Marie Morel (ENS de Lyon), Rousseau, l’épicurisme et l’origine des langues (en français, résumé en russe).
  • Vladislav Rjeoutski (Université de la Sorbonne Nouvelle – Paris III), Entre la Russie et l’Europe occidentale : l’Antiquité et la figure de Pierre le Grand au siècle des Lumières (l’exemple des publications du baron Tschudi, secrétaire de I. I. Chouvalov) (en russe, résumé en français).
  • Giovanni Paoletti (Université de Pise), Polythéisme et Révolution : le manuscrit des Recherches historiques sur la religion des principaux peuples de l’antiquité de Benjamin Constant (en français, résumé en russe).

RECHERCHES ET CREATIONS

  • Maria Cristina Bragone (Université de Pavie), Fénelon en Russie : sur l’histoire du traité De l’éducation des filles (en russe, résumé en anglais).
  • Elena Lebedeva (Institut d’histoire universelle, Moscou), A. M. Blin de Sainmaure et M. -J. Chénier : un conflit théâtral (en russe, résumé en français).

Lectures, critiques, bibliographie

 

Le « Siècle des Lumières » est une série lancée en 2006 par le Centre d’études du XVIIIe siècle de l’Institut d’histoire universelle de l’Académie des sciences de Russie, la Commission d’étude de la culture des Lumières du Conseil scientifique « Histoire de la culture mondiale » de cette même Académie et le Centre d’histoire du livre de la maison d’édition « Naouka ».

La série est consacrée à l’étude de l’époque des Lumières en tant que phénomène historique et culturel. Pluridisciplinaires, les recueils présentent les résultats des recherches des historiens, littéraires, linguistes, historiens d’art etc. Les articles, accompagnés d’un résumé, sont publiés en russe, en français ou en anglais.

Chaque volume de la série comprend un noyau thématique. Ainsi, le « Siècle des Lumières » n° 1 (2006) a été consacré à « L’espace culturel de l’Europe à l’époque de Catherine II ». Le n° 2 (en deux volumes, 2008) a eu pour thème « La censure et le statut de l’imprimé en France et en Russie au siècle des Lumières ». Le n° 3 (2011) - « L’art occidental en Russie du XVIIIe siècle : textes, collections, maîtres ».

Commande

Pour commander l’ouvrage auprès de l’éditeur contactez : Viktor Bogomolov>

Le prix du numéro "Siècle de Lumières" est d’ environs 30 euros.