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L’érudition et la littérature philosophique clandestine (La Lettre clandestine, n° 20)

Dossier thématique établi par Geneviève Artigas-Menant, Olivier Bloch et Antony McKenna

Présentation

Une des distinctions importantes dans la littérature hétérodoxe de l’Âge classique semblait se fonder sur l’érudition : les libertins dits « érudits », La Mothe Le Vayer et Naudé en particulier, rendent leur propos obscur à force de citations et de références bibliographiques, et cette obscurité était sans doute nécessaire à la publication de leurs œuvres.

Mais les philosophes clandestins, pouvait-on penser, étant protégé par l’anonymat, peuvent s’exprimer plus simplement et plus directement, sans détour et sans se justifier par la multiplication des références érudites.

Cependant, on constatera dans le dossier thématique de ce numéro 20 de La Lettre clandestine que les philosophes clandestins ont eux aussi recours à l’érudition, afin de donner poids à leur parole et afin de démontrer que leurs arguments jugés scandaleux se trouvent chez les auteurs les plus respectables.