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Correspondance de Pierre Bayle, Volume XI, août 1697 – décembre 1698, Lettres 1281 – 1405
Sous la direction d’Antony McKenna
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Publiées et annotées par †Elisabeth Labrousse et Antony McKenna, Hubert Bost, Wiep van Bunge, Edward James, Bruno Roche, Fabienne Vial-Bonacci, avec la collaboration d’Eric Olivier Lochard |
Présentation
À l’époque couverte par le présent volume, Bayle continue à recevoir les éloges et les critiques du Dictionnaire, dont la publication constitue un événement capital dans l’histoire culturelle de l’époque. Cet ouvrage monumental, qu’il corrige et développe au cours des années 1697-1701 en vue de la deuxième édition, touche à toutes les disciplines intellectuelles et incarne la raison d’être de la République des Lettres. Tous les amis de Bayle, spécialistes de telle ou telle discipline ou savants universels, participent à cette aspiration à la certitude, que ce soit dans ‘l’archéographie’ ou dans les nouvelles sciences, et font évoluer les institutions et les réseaux qui servent cet élan.
Au consistoire de l’Eglise wallonne de Rotterdam, la lecture du Dictionnaire suscite inquiétude et indignation. En août 1697, Bayle lit le Jugement de l’abbé Eusèbe Renaudot sur le Dictionnaire, qui vise à en interdire la diffusion en France. Le mois suivant, Jurieu fait publier le texte de Renaudot avec un commentaire polémique. Bayle répond aussitôt par des Réflexions... Nouvelle guerre de pamphlets, donc, qui sert d’arrière-fond à une nouvelle ‘affaire Bayle’, qui est celle des articles ‘scandaleux’ du Dictionnaire. Elle donnera lieu à la composition des Eclaircissements. Bayle est tout à son ouvrage et fournit de jour en jour sa copie aux imprimeurs.
Voir en ligne : Lien vers le site de l’éditeur