La correspondance entre Leibniz et Huygens s’échelonne de 1674 à 1694, peu avant le décès de Huygens (la dernière lettre de Leibniz n’ayant jamais été envoyée à son destinataire). Cette correspondance commence à être connue à travers les éditions et commentaires qui en ont été donnés. Il ne saurait être question ici de dresser un état complet de la philosophie première de Leibniz, mais de comprendre les raisons pour lesquelles aucun des différents états de la philosophie Leibnizienne n’a pu permettre le rapprochement de deux doctrines si proches en apparence, en particulier dans leur rejet commun du cartésianisme.