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Accueil du site > Colloques > Archives > 20 novembre 2009 : XVIIe. Le siècle mystique ?

Journée d’étude

20 novembre 2009 : XVIIe. Le siècle mystique ?

à l’Institut Protestant de Théologie de Paris. Responsables : Anthony Feneuil, Pierre-François Moreau, Ghislain Waterlot

Vendredi 20 novembre 2009, 9 h 00 – 17 h 00

Intervenants :
Laurence Devillairs (Institut catholique de Paris/ Centre Sèvres) : Une mystique claire et distincte
Bernard Rordorf (U. Genève) et Ghislain Waterlot (U. Genève) : Fénelon et Mme Guyon
Patrick Goujon (Centre Sèvres) : Surin, une jésuite mystique et écrivain ?
Antoinette Gimaret (Paris III) : Les polémiques autour de Marie des Vallées, sainte, sorcière, simulatrice
Anne-Marie Hubat-Blanc (Grenoble) : Réceptions françaises de Jean de la Croix
Anne Lagny (Lille III) : Spener face à la mystique

Tout au long du XVIIe siècle et dans son prolongement, la profusion autant que l’audience des figures mystiques est frappante. L’interprétation d’une telle abondance, néanmoins, ne va pas de soi. Plutôt que d’un âge d’or de la mystique, hypothèse aussi bien d’un De Certeau que d’un Brémond, elle pourrait être le signe du manque de pertinence de la catégorie, regroupant des phénomènes trop différents. Qu’est-ce qui réunit Bérulle et Madame Guyon, François de Sales, Johann Arndt, Pascal et Spener ? S’agit-il d’une communauté d’influence, d’une unité thématique ou seulement de l’esprit du temps ? Autrement dit, y a-t-il une spécificité, par-delà les manières propres à ce siècle de pratiquer la religion, de la mystique du XVIIe ?

En admettant qu’il y en ait une, son sens resterait à interroger. Son sens c’est-à-dire, aussi bien, son rapport au temporel. Car si la mystique, comme on peut le penser, comme certains des mystiques le disent, est une expérience de l’éternel, en quel sens pourrait-elle être la mystique d’un temps ? L’expression de « mystique du XVIIe » mérite d’être réfléchie, et la manière dont la mystique s’articule aux spécificités tant religieuses que profanes du Grand Siècle, examinée. Notre réflexion, alors, ne portera pas seulement sur cette période, mais sur toute mystique, et sur son rapport à l’époque dans laquelle elle émerge. Résolument tourné vers l’étude historique et littéraire de la mystique du XVIIe dans ses formes variées, ce colloque sera ainsi l’occasion d’interroger notre regard sur ces pratiques spirituelles, et l’intérêt qu’elles peuvent garder pour nous, du point de vue tant théologique que philosophique.