Projet porté par Marie-Hélène Blanchet et Frédéric Gabriel dans le cadre de l’UMR 8167 Orient et Méditerranée (Labex Resmed) et de l’UMR 5037, Institut d’Histoire de la Pensée Classique (ENS de Lyon)
Les professions de foi rythment la vie des chrétiens et de leurs sociétés, qu’elles signifient l’entrée dans la koinônia, la participation liturgique, ou qu’elles soient l’objet de controverses théologiques. Renvoyant à l’action d’une personne comprise en un sens indissolublement institutionnel et subjectif, elles constituent, de toute évidence, l’une des pierres de touche des tentatives d’union entre les Églises d’Orient et d’Occident. Dès lors, dans ces controverses, quel est le poids respectif conféré à la parole et à l’écrit, quelle dialectique s’instaure entre les deux plans ? Comment se superpose-t-elle au binôme individu-institution ? Quelle part est faite entre la transmission et la controverse, entre la sujétion au formulaire et l’affirmation d’un parti ? En Occident comme en Orient, on accorde une valeur sacrée à ce document (ou à cette parole) qui synthétise, redéfinit et réaffirme les vérités de foi. Nul doute, par conséquent, que les différends théologiques entre orthodoxes et chrétiens romains y soient perceptibles, par-delà le cadre étroit de la forme.
Lieu
Faculté de Théologie Protestante Salle 21 83 boulevard Arago 75014 Paris