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Accueil du site > Axes de recherche > Histoire de l’art : culture artistique et imprimerie > Musicologie

Musicologie

La polyphonie dans les pays d’Europe Centrale au XVIe siècle

Monographie intitulée Jacob Handl, dit Gallus (1550-1591) : un musicien d’Europe Centrale à la Renaissance, publiée conjointement en édition française (Saint-Etienne et Lyon : P.U.S.E. et Editions Symétrie) et anglaise (Ljubljana : S.A.Z.U.). Parution prévue en 2012.

Edition critique du volume 56 de la série Monumenta Artis Musicae Sloveniae

(S.A.Z.U., Ljubljana), consacré aux unica de Jacob Handl conservés en manuscrit. Parution prévue 2011.

L’édition des livrets d’opéra au XVIIe siècle

Resp. Sylvain Cornic

La recherche universitaire consacrée au théâtre lyrique français de l’Ancien Régime (sous ses diverses formes), mais aussi au théâtre à machines et à la comédie-ballet moliéresque, s’appuie désormais, entre autres sources, sur l’étude des livrets, volumes imprimés contenant les paroles chantées, éventuellement précédées d’un exposé des intentions de l’auteur, et diverses indications aidant les spectateurs à suivre le spectacle. Ce corpus, aussi vaste que diversifié, est un très bon cas d’étude pour les rapports entre les métiers des libraires-éditeurs et imprimeurs et la production littéraire au XVIIe siècle. On étudiera particulièrement, dans une première approche, les tragédies en musique de Philippe Quinault et Jean-Baptiste Lully, selon deux axes de recherche complémentaires : d’une part, les conditions juridiques de l’édition des livrets et, d’autre part, la politique éditoriale dont elle est le produit.

L’exploitation des droits commerciaux est rendue complexe par la multiplicité des privilèges accordés par le roi (à Lully, aux imprimeurs Ballard) et par la pratique des contrefaçons et des éditions pirates, tandis que Quinault, en vendant ses vers à prix forfaitaires et en passant parfois des conventions directes avec Ballard, s’engage dans la problématique naissante des droits d’auteurs.

Le choix d’imprimer et vendre des livrets est par ailleurs une décision éditoriale qui n’est pas sans conséquence sur le statut littéraire accordé à ces textes, pourtant a priori écrits à seule fin d’être mis en musique. Les états d’une œuvre peuvent varier suivant qu’elle est imprimée pour une représentation ou en vue de la simple lecture (en recueil séparé ou collectif) : existe-t-il dès lors un état « définitif » ? L’habitude est attestée, en outre, dès le XVIIe siècle, de lire les livrets pour eux-mêmes (ce que confirme l’existence d’un Recueil général des operas représentez par l’Académie royale de musique depuis son établissement, dont les seize volumes, recensant la période 1671-1737, donnent les textes seuls, sans la musique). La Querelle des Anciens et des Modernes contribue à leur intégration au corpus des belles-lettres.