Avec le concours du programme ANR Blanc « ANTHROPOS », dirigé par Pierre Girard, Delphine Kolesnik-Antoine et Jean-François Goubet. Ce projet est soutenu par la Région Rhône-Alpes/ARC 2013.
Les travaux de Jonathan I. Israel consacrés aux « Lumières radicales » ont mis en évidence le rôle central de la figure de Spinoza. L’objectif de notre séminaire est de mettre à l’épreuve cette catégorie de « radicalité » en la confrontant à la tradition cartésienne. Il s’agira moins de savoir si la pensée cartésienne est ou non « radicale », que de mettre au jour, notamment par le biais des nombreuses querelles qui accompagnent la réception du cartésianisme en Europe, les effets de radicalisation liés à la diffusion de Descartes, chez ceux qui s’en réclament, parfois de manière ambiguë, comme chez ceux qui s’y opposent le plus violemment.