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20 septembre 2014, Journée d’étude "L’unité ecclésiologique : héritages, traités et questions disputées (XVe-XVIIe s.)"

ENS d’Ulm, salle F

Organisé par Frédéric Gabriel et Benoît Schmitz

Programme « Schisme et frontières d’Églises (XVIe-XVIIIe siècle) »

Tous les travaux qui ont pu faire de l’institution leur objet s’accordent au moins sur un point : l’institution est intimement liée à la catégorie de l’unité, que celle-ci soit juridique, personnelle, géographique, ou même symbolique. Dès lors, que fait l’unité à l’institution ? Comment cette abstraction opère-t-elle au sein de la réflexion théorique, de la normativité, ou du discours partisan ? Est-elle seulement autoréférentielle ou se manifeste-t-elle pleinement comme fait social et politique ? Qu’est-ce que l’institution dit d’elle-même – et comment – en se posant comme référence de l’unité ? Loin d’être univoque, l’unité institutionnelle sera étudiée dans la sémantique sous-jacente des problèmes discutés, entre intégration et exclusivité. D’où le choix évident d’une institution qui se réclame par excellence de l’unité, qui en fait sa première marque, et la théorise : l’Église. C’est en son sein que le problème est pensé, édifié et continuellement discuté et mis en danger. En effet, l’unité, en tant que première des « notes » de l’Église est l’un des sujets les plus importants des controverses de l’âge moderne. Elle définit non seulement un état typique de cette institution, mais elle relie aussi les diverses dimensions (doctrinale, conciliaire, théologico-politique, controversiale, apologétique, liturgique, etc.) des débats théologiques. Ce deuxième atelier prend la suite de la rencontre organisée à l’École française de Rome du 5 au 7 décembre 2013. Les travaux discutés lors de ces journées seront publiés avec d’autres études sous la forme d’un volume collectif pensé comme une synthèse sur l’unité ecclésiologique durant la première modernité.

Programme

- 9h30-10h : Frédéric Gabriel (CNRS/Institut d’histoire de la pensée classique) et Benoît Schmitz (École normale supérieure), « Introduction et état des lieux du projet »

- 10h-11h : Emanuele Coccia (EHESS), « La hiérarchie comme opérateur d’unification et d’unité intra- et inter-ecclésiale »

- 11h-12h : Bénédicte Sère (Université Paris-Ouest Nanterre), « Le Tractatus de Unitate de Gerson (1409) : constructions et héritages à l’époque du Grand Schisme »

- 14h-15h : Émilie Rosenblieh (Université de Franche-Comté), « L’unité ecclésiologique dans le conflit entre la papauté et le concile de Bâle (1431-1449) »

- 15h-16h : Nicolas Richard (Fondation Thiers) « Les hussites et la question de l’Église, avant et après Luther »

- 16h-16h30 : Pause

- 16h30-17h30 : Benedetta Albani (Max Planck Institute, Francfort), « Il governo della Chiesa dopo il Concilio di Trento tra ricerca dell’unità e conferma delle specificità. La pratica della Congregazione del Concilio »

- 17h30-18h30 : Bertrand Marceau (École nationale des chartes), « L’unité polycentrique dans les ordres monastiques anciens (XVIe-XVIIe siècle) »

Discutants : Charlotte de Castelnau-L’Estoile (Université Denis Diderot/Paris VII), Sylvio De Franceschi (EPHE/LEM), Alberto Frigo (Université de Lyon, Institut d’histoire de la pensée classique), Dominique Iogna-Prat (CNRS/EHESS), Alain Rauwel (Université de Bourgogne), Mickaël Ribreau (Université de la Sorbonne Nouvelle/Paris III), Alain Tallon (Université de Paris-Sorbonne/Paris IV).

Lieu

École normale supérieure
45 rue d’Ulm
75005 Paris
Escalier D, 1er étage, salle F